Faits et conspirations : les limites du scandale financier

Étude de cas des affaires Sindona et Calvi
Par Juliette Jarvis, Carlo Morselli
Français

L’organisation de systèmes d’opérations financières suspectes diffèrerait souvent de l’image présentée par les scandales qu’ils suscitent. Des formes de criminalité sont confondues avec des schèmes de nature douteuse (finance grise) accessibles à une minorité. De plus, la ferveur du scandale tend à cibler certains acteurs comme dirigeant un groupe centralisé ou intermédiaires entre les milieux d’affaires, politique et criminel. Les transactions sont reconstruites en un complot d’ensemble tandis qu’elles constitueraient diverses collaborations visant des intérêts privés dans le petit monde de réseaux d’élites. L’étude de cas des scandales liés à Michele Sindona et Roberto Calvi par analyse documentaire et de réseaux illustre de telles disparités concernant la représentation de la criminalité financière.

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