Renaissance et mutations de la défense sociale en Italie

Par Alessandro Bernardi
Français

Le droit pénal italien apparaît encore influencé par l’école positive. En témoigne, en particulier, le fait que soit encore en vigueur, dans le code pénal, un système articulé de mesures de sûreté applicables à l’égard des criminels dangereux. Mais ce système connaît depuis longtemps une crise profonde, malgré l’adoption, ces dernières décennies, de lois tendant avant tout à protéger la collectivité des formes de criminalité les plus redoutables. En réalité, les symptômes de renaissance et de transformation des conceptions de la défense sociale se retrouvent moins dans les lois contre la criminalité organisée et de rue que dans la réglementation de certains « types criminologiques d’auteurs » : les malades mentaux, les mineurs, les récidivistes, les délinquants sexuels, les immigrés.

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