De l'opacité à la transparence : les limites de l'indice de perceptions de la corruption de transparency international

Par Guillaume Louis
Français

L’Indice de perceptions de la corruption (IPC) de Transparency International a été réalisé afin de pallier les difficultés rencontrées dans la mesure de la corruption et permettre, ce faisant, de procéder à une analyse comparative des niveaux de corruption. Dans cet article, l’objectif principal de l’auteur est de discuter des limites que présente cet instrument de mesure. Les difficultés rencontrées dans la définition de la corruption se reportent en toute logique, sur un indice qui a en charge de la mesurer. Cela, d’autant plus qu’il se fonde sur les perceptions d’individus. Les imprécisions de la définition retenue par les enquêtes qui servent de base à l’IPC conduisent les individus interrogés à interpréter largement la notion de corruption. Bien que l’IPC demeure un instrument incontournable dans la mesure de la corruption, lorsqu’il est utilisé avec suffisamment de précautions, il faut garder à l’esprit qu’il fournit une vision limitée aux formes et types de corruption les plus aisément identifiables. La mise en visibilité des pratiques de corruption moins trans-parentes constitue ainsi un enjeu essentiel dans la compréhension de la corruption.

MOTS - CLÉS

  • CORRUPTION
  • MESURE DE LA DÉLINQUANCE
  • MÉTHODOLOGIE
  • TRANSPARENCY INTERNATIONAL
  • DÉMOCRATISATION
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