Différence « honteuse » et chirurgie esthétique : entre l'autonomie subjective des sujets et l'efficacité du contexte normatif

Par Anastasia Meidani
Français

L’expansion des pratiques chirurgicales à but esthétique glorifiant le culte du corps, interroge l’extrême contemporain: comment s’opère le passage d’une corporéité socialement attribuée à une corporéité subjectivement appropriée? Pour saisir l’autonomie sub-jective des sujets, tout en déchiffrant les processus cognitifs sur lesquels repose l’efficacité du contexte normatif, 264 magazines de presse ont été dépouillés et 40 entretiens ont été analysés. La juxtaposition de ces corpus méthodologiques esquisse une distinction claire entre la « chirurgie du mieux paraître» et la « chirurgie du mieux être». Si la première vise à l’embellissement, faisant écho à l’impact des modèles d’esthétisme collectif, au sein de la deuxième c’est la normalité qui est en jeu.

MOTS - CLÉS

  • CHIRURGIE ESTHÉTIQUE
  • SOCIOLOGIE
  • SANTÉ
  • CORPS
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