Les interactions entre raves et législations censées les contrôler

Par Lionel Pourtau
Français

L’apparition de la musique techno au Royaume-Uni puis en France est allée de pair avec une réputation sulfureuse liée à la consommation d’ecstasy. Les fermetures administratives des lieux et les annulations des événements s’appuyant sur cette musique ont entraîné l’apparition d’une nouvelle forme de concert dédié à la musique techno: la rave. La prohibition va aussi rapidement viser les raves qui vont aussi se voir interdire. Les amateurs de cette musique vont donc s’organiser en collectifs d’artistes et de techniciens: les Sound Systems. Ils vont aussi créer les free parties, raves illégales et gratuites. Une idéologie libertaire va, a posteriori, se greffer sur la free party et engendrer un corpus de valeurs fondant un mouvement culturel juvénile. Son développement dans la deuxième moitié des années 1990 va obliger le législateur à réagir: d’abord par l’élaboration de lois répressives puis, devant leur inefficacité partielle, par la négociation avec ces collectifs afin de trouver des modi operandi permettant à ces événements d’avoir lieu tout en limitant les désordres publics.

MOTS - CLÉS

  • RAVE
  • FREE PARTIES
  • PROHIBITION
  • RÉACTION SOCIALE
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